top of page
  • Photo du rédacteurLa Cinéphile

La Montagne [CRITIQUE]

Après son très remarqué Vincent n'a pas d'écailles, Thomas Salvador revient au cinéma avec La Montagne, un second long-métrage qui fait la part belle aux paysages en oubliant néanmoins de proposer une histoire consistante.






Pierre, ingénieur parisien, se rend dans les Alpes pour son travail. Irrésistiblement attiré par les montagnes, il s’installe un bivouac en altitude et décide de ne plus redescendre. Là-haut, il fait la rencontre de Léa et découvre de mystérieuses lueurs.







La Montagne est un film aux allures de documentaire, avec de nombreux plans mettant en valeur les décors naturels somptueux des Alpes et leur immensité par rapport à l'homme qui est souvent un petit point au milieu de la neige et des montagnes.


Ce serait mentir que de dire que le film n'est pas réussi visuellement, tant par les plans évoqués ci-dessus mais aussi par ceux en lien avec le surnaturel qui émerge dès lors que l'histoire prend une tournure fantastique. Les fameuses lueurs dont il est questionne étonnent de par la forme qu'elles prennent et s'avèrent originales. Les effets donnent un rendu plutôt réussi et convaincant.


Cependant, au-delà d'une certaine beauté des images, le film peine à embarquer le spectateur dans ce voyage revigorant. En prenant (trop) son temps pour mettre en place les protagonistes et l'histoire, La Montagne finit par ennuyer avec des longueurs et des dialogues creux.


L'irruption tardive du fantastique permet de relancer de l'intérêt sans pour autant parvenir à nous emporter et, là aussi, si certaines scènes qui pourraient être qualifiées d'oniriques perdent de leur force tant elles sont longues.


Avec ses pointes de surnaturels et une réflexion en sous texte sur le réchauffement climatique, La Montagne aurait pu être atteindre les sommets si Thomas Salvador s'en était tenu à un long-métrage d'une heure trente et à des scènes de dialogues moins monotones.

11 vues0 commentaire

Comentários


bottom of page